CampistrousCampistrous s’étire entre la branche Darré de la Baïse et la Baisole qui prend sa source sur son territoire. La commune compte 330 habitants pour une superficie de 1 012 hectares.
Le village est notamment réputé pour les activités de son Institut de recherches atmosphériques, site important du centre d’Aérologie de l’Université Paul Sabathier de Toulouse. L’agriculture est également présente, mais l’élevage a progressivement remplacé la polyculture.

Curiosité à noter : le beau retable de l’église du 17ème siècle.

Histoire de la commune :
A CAMPISTROUS, l’altitude varie de 616 m au sud du territoire en bordure de la RN 117 à 436 m au lieu-dit « le moulin ».

Le nom de CAMPISTROUS proviendrait d’un sobriquet « camp d’eths adous » qui signifie « champ des ânes », jadis élevés en grand nombre sur les landes.

La vie humaine, dès les temps préhistoriques, est attestée par la présence de tumulis, sur les landes, au sud de la commune. La fréquentation du territoire par de lointains ancêtres est confirmée par la découverte de haches datant de l’âge de bronze.

Au moyen âge, on note la construction d’une motte castrale au lieu-dit « Castet » à 200 m à l’est de l’église actuelle.

En 1300, la situation de CAMPISTROUS est la suivante :
– rattachée à la sénéchaussée de Toulouse (dépend du Comminges)
– fait partie du Marquisat de CASTELBAJAC.

Vers 1680, dans l’archidiaconé de RUSTAN (Pays de l’Adour), l’archiprêtré de CAMPISTROUS est composé de seize paroisses.

Au début des années 60, le Centre de Recherches Atmosphériques s’est installé sur les landes au sud du village. C’est aujourd’hui un site important du Centre d’Aérologie de l’Université Paul Sabathier.

Sur le plan agricole, l’élevage bovin a modifié l’aspect du territoire composé de petites propriétés très morcelées où la polyculture était source de vie et souvent de survie.


Blason Campistrous

Blason de la commune

«D’argent au mont de sinople sommé d’un arbre du même, accosté de deux ânes affrontés de sable, au chef d’azur chargé d’une croisette cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, accostée de deux étoiles du même».


 

Quelques images de la commune